Comment peut-on faire en sorte que près de 3 500 familles canadiennes continuent de participer à une étude de recherche à laquelle elles se sont inscrites il y a plus de dix ans?

Surtout lorsque l’étude exige des douzaines d’évaluations cliniques, des centaines de questionnaires et des milliers de points de collecte de données sur la biologie, la santé et le mode de vie des enfants à mesure qu’ils grandissent?

Il faut un bon rapport, du respect et de solides liens avec les enfants et les parents – un exploit que l’étude de cohorte CHILD a largement atteint, compte tenu de son taux de rétention de 91 % des participants après les consultations cliniques de cinq ans.

« Nous avons élargi et peaufiné nos stratégies de rétention au fil des ans », affirme Linda Warner, infirmière et coordonnatrice de la recherche clinique au site de Vancouver de l’étude CHILD, qui accueille 783 des familles.

Linda Warner, coordonnatrice de la recherche clinique de l’étude CHILD à Vancouver, en compagnie de « scientifiques juniors » des quatre sites de l’étude CHILD

« En 2013, nous avons utilisé des sondages sur papier et des discussions individuelles lors d’une consultation clinique visant à recueillir les commentaires des parents; en 2018-2019, les familles sont mobilisées au moyen de bulletins, de vidéos, de notre site Web, de sondages en ligne, d’assemblées publiques, de groupes de discussion et dans le cadre d’un comité consultatif national des intervenants en mobilisation des connaissances. »

« Nous constatons que plus nous pouvons communiquer avec nos familles participantes, plus elles s’engagent à revenir pour la prochaine consultation », ajoute la D^re Padmaja Subbarao, directrice de l’étude de cohorte CHILD.

« Nous visons à créer un sentiment d’habilitation, où les participants ont ''voix au chapitre'' en contribuant à la prise de décisions en matière de recherche et en nous aidant à partager les résultats de l’étude de cohorte CHILD avec d’autres. »

Les enfants de l’étude sont maintenant assez âgés pour éclairer et promouvoir l’étude eux mêmes. À la conférence de recherche d’AllerGen de 2019, tenue en janvier 2019 à Toronto, quatre enfants — un de chacun des sites de l’étude — ont participé à un programme d’une journée présentant les résultats de l’étude de cohorte CHILD.

Les enfants et leurs parents faisaient partie d’un groupe de discussion dans le cadre duquel ils ont discuté avec des chercheurs, des cliniciens et des groupes communautaires de leur participation à l’étude, de ce que leur participation a signifié pour eux et de la façon dont le processus pourrait être amélioré, de leurs motivations à continuer de participer à l’étude pendant des années à venir, et de la façon dont leur participation a éclairé leurs points de vue sur la science.

« Ce qu’il y a de mieux dans le fait de participer à l’étude de cohorte CHILD, c’est que cela permet d’aider d’autres enfants », a déclaré Sara Celemin, une jeune fille de huit ans d’Edmonton. « Mon petit frère souffre d’asthme et cette étude aidera des enfants comme lui. »

« Ma mère s’est jointe à l’étude avant ma naissance, alors j’y participe depuis 11 ans », a souligné Lily Hoffman, du site de Winnipeg. « Je pourrais continuer à participer à l’étude CHILD jusqu’à ce que je sois mère moi même. »

Sam Rose et Hazel Bartlett, participants à l’étude de Vancouver âgés de neuf ans, ont créé une vidéo pour expliquer ce à quoi les enfants participant à l’étude peuvent s’attendre durant leur consultation clinique à l’âge de huit ans.

Vidéo de Sam et Hazel

« Nous pensons que notre vidéo aidera les enfants à comprendre pourquoi les chercheurs ont besoin de nos échantillons de selles (beurk!), d’urine et de sang – ils les utilisent pour la science et pour aider les autres enfants à grandir en santé! »

En 2019, l’étude met sur pied des conseils consultatifs régionaux et nationaux de parents et d’enfants pour officialiser un mécanisme permettant aux participants de collaborer entre eux et avec les équipes de recherche de l’étude CHILD.

« Nous croyons que les conseils consultatifs, qui seront présidés et dirigés par les participants eux mêmes, offriront une occasion précieuse de partager les connaissances et de permettre à nos familles dévouées de faire part de leurs idées et de leurs priorités dans tous les aspects de notre travail », a déclaré M^me Warner.

AllerGen est heureux de présenter son Rapport annuel 2018-2019 qui présente des exemples des réalisations et des impacts engendrés par le Réseau au cours de sa dernière année à titre de Réseau national de centres d’excellence (RCE).

Depuis 2005, les équipes de recherche multisectorielles et multidisciplinaires d’AllerGen ont généré de nouvelles connaissances, fait progresser la mise au point de médicaments, jeté les bases d’importantes découvertes futures, établi une solide communauté nationale en matière d’allergies et d’asthme et offert des possibilités de formation en recherche, en clinique et en perfectionnement professionnel qui ont permis de former une nouvelle génération de chefs de file dans des domaines connexes.

De nombreux jalons ont été franchis au cours de l’année écoulée. Voici les réalisations de 2018-2019 :

• nouvelles découvertes issues de l’étude de cohorte CHILD sur le sommeil, le temps passé devant un écran et l’utilisation de produits de nettoyage domestique, qui aident les parents, les cliniciens et les communautés à faire des choix plus éclairés pendant la grossesse et les premières années de la vie d’un enfant;
• lancement des consultations cliniques chez les enfants de 8 ans à tous les sites de l’étude de cohorte CHILD, et réalisation de 1 000 évaluations des participants à ce jour;
• plus de 6 000 publications du Réseau depuis 2005, dont plus de 90 articles scientifiques d’équipes de l’étude de cohorte CHILD;
• réalisation continue d’essais cliniques uniques et pluri institutionnels de la phase II par le consortium Clinical Investigator Collaborative (CIC) d’AllerGen, qui a généré des revenus de plus de 28 M$ au Canada et a entrepris 29 essais cliniques depuis 2005;
• nouveaux résultats de l’équipe stratégique nationale sur les allergies alimentaires (NFAST) qui expliquent comment le système immunitaire « se souvient » des allergènes alimentaires et lancement d’une application mobile gratuite pour améliorer les connaissances et les capacités d’adaptation des jeunes vivant avec des allergies alimentaires;
• conclusions de la plateforme habilitante Interactions gènes-environnement sur les répercussions des gaz d’échappement diesel filtrés sur la fonction pulmonaire des personnes allergiques;
• résultats de recherche de la plateforme habilitante Biomarqueurs et bioinformatique qui ont facilité l’élaboration de nouvelles approches en matière de diagnostic et de traitement des allergies et de l’asthme;
• tenue du 12^e symposium des stagiaires d’AllerGen, qui a attiré le plus grand nombre de stagiaires du Réseau dans l’histoire de l’événement; et
• lancement et remise des Prix de Mentorat Michelle Harkness d’AllerGen, qui reconnaissent le mentorat exemplaire et l’engagement à développer des compétences en mentorat à la mémoire de la coordonnatrice du personnel hautement qualifié (PHQ) et des événements d’AllerGen.

Bien que 2018-2019 ait été sa dernière année en tant que RCE, AllerGen laisse un héritage durable au Canada et maintiendra l’élan de l’investissement du programme des RCE pour les années à venir.

Le 1^er avril 2019, le Réseau a lancé son processus de cessation progressive de ses activités en tant que RCE, d’une durée de deux ans, pour faciliter la commercialisation, la mobilisation des connaissances et la poursuite de ses activités commerciales à l’appui des trois initiatives existantes à fort impact du Réseau : l’étude de cohorte CHILD, le CIC et la NFAST.

En recommandant l’octroi de fonds à AllerGen en vue de la cessation progressive de ses activités en tant que RCE, les examinateurs des RCE ont fait l’observation suivante :

« Selon tous les paramètres… le réseau a connu un franc succès… AllerGen est un véritable réseau multidisciplinaire… [et] est une entité internationale bien connue, qui est considérée comme une belle réussite qui persistera bien au-delà du financement des RCE. »

Cette « histoire de réussite » a été présentée lors de la 9^e et dernière conférence de recherche du Réseau tenue en janvier 2019, à Toronto (Ontario). Plus de 220 délégués, dont des dignitaires des Instituts de recherche en santé du Canada (IRSC) et des RCE, des conférenciers d’honneur et des scientifiques de calibre mondial, des patients et des partenaires, se sont réunis pour célébrer l’héritage de découverte et d’innovation créé par AllerGen depuis 2005.

Nous vous invitons à en apprendre davantage sur les résultats de recherche intéressants d’AllerGen et sur les initiatives de mobilisation des connaissances et de commercialisation en consultant le présent document, son dernier rapport annuel.

En dernier lieu, nous adressons nos sincères remerciements aux chercheurs et aux stagiaires d’AllerGen, aux partenaires, au conseil d’administration, au comité de gestion de la recherche (CGR), aux membres des comités consultatifs, ainsi qu’à l’équipe de direction et à l’équipe administrative du Réseau.

Les réalisations accomplies cette année, et au cours des 14 dernières années, témoignent de leur engagement et de leur apport continus envers l’accomplissement de notre mandat et de notre mission en tant que RCE.

Nous remercions également le Secrétariat des RCE et l’établissement qui héberge AllerGen, l’Université McMaster, pour leur appui continu à la vision, à la mission et aux objectifs d’AllerGen au cours de la période de cessation progressive de ses activités en tant que RCE de 2019 à 2021.

Le fait de détruire des microbes dans la maison peut avoir une incidence sur le tour de taille des jeunes enfants. Quel est le lien? C’est le microbiome intestinal du nourrisson, selon une étude menée par la chercheuse d’AllerGen Anita Kozyrskyj, professeure au Département de pédiatrie de l’Université de l’Alberta.

L’équipe de M^me Kozyrskyj a démontré que l’utilisation fréquente de désinfectants ménagers, principalement des nettoyants multisurface, peut augmenter le risque d’obésité chez les jeunes enfants en modifiant les microbes dans leur intestin.

L’étude, publiée dans le Journal de l’Association médicale canadienne (JAMC) en septembre 2018, a été le meilleur article de la revue cette année là pour la couverture médiatique et a été classé par le JAMC parmi « Les 25 meilleurs articles de 2018 ».

« Nous avons constaté que les nourrissons vivant dans des ménages où des désinfectants étaient utilisés au moins une fois par semaine étaient deux fois plus susceptibles d’avoir des niveaux plus élevés de bactéries appelées Lachnospiraceae à l’âge de trois à quatre mois », a déclaré M^me Kozyrskyj. « À l’âge de trois ans, ces mêmes enfants avaient un indice de masse corporelle (IMC) plus élevé que les enfants qui n’avaient pas été exposés en bas âge à l’utilisation fréquente de désinfectants à la maison. »

Son équipe de recherche a utilisé les données portant sur 757 enfants participant à l’étude de cohorte CHILD et a examiné l’effet de l’exposition à trois catégories de produits de nettoyage domestique – désinfectants, détergents et produits écologiques – sur le microbiome intestinal des nourrissons.

« Nous n’avons pas trouvé de lien entre les détergents et la modification du microbiome intestinal ou le risque d’obésité qui était indépendant de l’utilisation de désinfectants », a ajouté M^me Kozyrskyj, soulignant qu’il était important de distinguer les détergents des désinfectants puisque l’utilisation des deux est fortement corrélée.

L’étude a également révélé que les nourrissons vivant dans des ménages où l’on utilisait souvent des nettoyants écologiques étaient moins susceptibles de faire de l’embonpoint ou d’être obèses, mais cela n’était pas lié à leur microbiome intestinal en tant que nourrisson.

« Les nourrissons qui grandissent dans des ménages où les nettoyants écologiques sont très utilisés présentaient des niveaux plus faibles de différents types de microbes intestinaux comme les Enterobacteriaceae. Toutefois, nous n’avons trouvé aucune preuve que ces différences particulières au niveau du microbiome étaient associées à la réduction du risque d’obésité », a déclaré Mon Tun, stagiaire d’AllerGen, étudiant au doctorat à l’Université de l’Alberta et premier auteur de l’étude.

Mon Tun a plutôt supposé que les mères des ménages qui utilisent des produits écologiques peuvent aussi manger des aliments plus sains et, par conséquent, avoir des microbiomes plus sains pendant la grossesse, ce qui peut avoir un effet positif sur le microbiome du nouveau né et sur la prise de poids ultérieure.

« Nos constatations portent à croire que les parents peuvent aider à protéger le microbiome intestinal de leur enfant et à réduire le risque de gain de poids et d’obésité en éliminant les agents désinfectants dans les régimes de nettoyage ménager », explique M^me Kozyrskyj.

« En fin de compte, nous recommandons de ne pas utiliser fréquemment de nettoyants désinfectants dans les ménages comptant des nourrissons et nous suggérons aux parents d’envisager d’autres produits de nettoyage. »

Lien vers : Communiqué de presse | Commentaire dans le JAMC

Le temps que les jeunes enfants passent assis devant un écran a augmenté avec l’utilisation accrue de consoles de jeu et d’appareils mobiles. Les parents, les fournisseurs de soins de santé et les éducateurs peuvent se poser la question : Combien de temps passé devant un écran est excessif?

Des chercheurs de l’étude de cohorte CHILD ont récemment aidé à répondre à cette question en examinant le temps d’exposition à un écran chez 2 400 tout petits et enfants d’âge préscolaire et en mesurant son incidence sur le comportement et l’état affectif à l’âge de cinq ans.

Le D^r Piush Mandhane, chercheur d’AllerGen, responsable du site de l’étude de cohorte CHILD à Edmonton (Alberta) et professeur agrégé de pédiatrie à la Faculté de médecine et de dentisterie de l’Université de l’Alberta, a dirigé l’étude. La recherche a été publiée dans la revue PLOS One  en avril 2019.

« Nous avons constaté que le temps passé devant un écran avait une incidence importante sur le comportement à l’âge de cinq ans », a déclaré le D^r Mandhane. Les « Directives canadiennes en matière de mouvement sur 24 heures prévoient un maximum de deux heures de présence à l’écran par jour à cet âge. Nos recherches suggèrent qu’il serait encore mieux de réduire ce temps. »

Les parents qui ont participé à l’étude de cohorte CHILD ont déclaré le temps total que leur enfant passe devant un écran par jour, y compris pour regarder la télévision et des DVD, et utiliser des ordinateurs, des consoles vidéo, des téléphones intelligents et des tablettes. Ils ont également rempli un questionnaire normalisé au sujet du comportement de leur enfant à l’âge de cinq ans, afin de rendre compte des problèmes comportementaux « d’extériorisation » tels que passage à l’acte, inattention et agressivité et les problèmes comportementaux « d’internalisation » comme l’anxiété, la dépression et le repli sur soi.

L’étude a révélé qu’à l’âge de trois ans, 42 % des enfants dépassaient la durée recommandée de moins d’une heure à l’écran par jour; le temps moyen de visionnement était de 1,5 heure par jour. L’étude a révélé qu’à l’âge de cinq ans, 13 % des enfants dépassaient la durée recommandée de moins de deux heures à l’écran par jour; le temps moyen de visionnement était de 1,4 heure par jour.

Comparativement aux enfants qui passaient moins de 30 minutes par jour devant un écran, les enfants exposés à un écran pendant plus de deux heures par jour étaient cinq fois plus susceptibles de présenter des problèmes comportementaux « d’extériorisation » significatifs sur le plan clinique, comme l’inattention. Ils étaient en outre sept fois plus susceptibles de répondre aux critères du trouble d’hyperactivité avec déficit de l’attention (TDAH).

Les chercheurs ont également cerné des facteurs qui protégeaient les enfants des effets négatifs de l’utilisation d’un écran. Un sommeil de bonne qualité avait un faible impact, tandis que la participation à des sports organisés avait un effet protecteur très important.

« Fait intéressant, ce n’était pas l’activité physique en soi qui avait un effet protecteur; l’activité devait être structurée », affirme la première auteure de l’article, Sukhpreet Tamana, membre du personnel hautement qualifié d’AllerGen et chercheuse boursière postdoctorale au Département de pédiatrie de l’Université de l’Alberta. « Plus les enfants passaient de temps à pratiquer des sports organisés, moins ils étaient susceptibles de manifester des problèmes de comportement. »

L’étude n’a pas permis de déterminer si le contenu média en soi (éducatif, jeux vidéo, médias sociaux) ou le type d’écran (télévision, ordinateur, tablette) étaient des prédicteurs importants des problèmes de comportement, ce qui constitue un domaine intéressant pour d’autres recherches, suggère M^me Tamana.

Bien que les chercheurs croient que « le moins vaut le plus » quand il s’agit du temps passé devant un écran, ils ne préconisent pas l’élimination complète de ce temps. « Nos constatations portent à croire que moins de 30 minutes par jour représentent la durée optimale du temps passé devant un écran pour les enfants d’âge préscolaire », ajoute le D^r Mandhane.

« Les parents, les fournisseurs de soins et les éducateurs doivent s’efforcer d’établir un équilibre entre l’utilisation d’un écran par l’enfant et d’autres activités favorisant une vie active saine, y compris assurer sa participation à des activités physiques organisées et accorder la priorité à un sommeil adéquat. La période préscolaire est idéale pour l’éducation sur une utilisation saine des écrans, et nous croyons que notre étude démontre qu’on ne peut l’entreprendre trop tôt. »

Lien vers : Communiqué de presse | ResearchSKETCH 

En 2018-2019, l’étude de cohorte CHILD a donné lieu à la publication de nouvelles recherches qui aident les médecins et les parents à mieux prévoir quels enfants sont à risque de troubles du sommeil afin de procéder à une intervention de traitement précoce.

Un trio d’études CHILD a examiné comment un sommeil plus court ou perturbé au cours des deux premières années de vie peut influer sur le développement d’un tout petit; a permis de cerner quatre types distincts de troubles respiratoires du sommeil chez les nourrissons, ainsi que les facteurs de risque uniques associés à chacun; et a mis en évidence le lien entre le niveau de scolarité de la mère et son état émotionnel, et les habitudes de sommeil de son nourrisson.

Le D^r Piush Mandhane, chercheur d’AllerGen, responsable du site d’Edmonton de l’étude de cohorte CHILD et professeur agrégé en pédiatrie de la Faculté de médecine et de dentisterie de l’Université de l’Alberta, a dirigé les trois études, qui ont été publiées dans les numéros de juin 2018 et de février 2019 de la revue Sleep Medicine.

« Le sommeil influe sur la croissance, l’apprentissage et le développement affectif d’un bébé et est l’une des préoccupations les plus courantes des nouveaux parents », explique le D^r Mandhane. « Cette recherche aide les parents et les professionnels à comprendre les facteurs qui peuvent causer des problèmes de sommeil, et la nécessité d’intervenir tôt pour donner aux bébés le meilleur départ possible dans la vie. »

Importance du sommeil

Au cours de la première étude, les chercheurs ont constaté que les nourrissons qui dorment régulièrement moins de 12 heures au total au cours d’une période donnée de 24 heures ont un moins bon développement cognitif et langagier à l’âge de deux ans que les nourrissons qui dorment plus. Ils ont également constaté que le sommeil nocturne avait une plus grande incidence sur le développement cognitif et langagier que le sommeil diurne, et qu’un sommeil nocturne de courte durée était associé à une diminution de 10,1 points du développement cognitif selon un test normalisé de développement mental et moteur.

« Une baisse de 10 points représente presque un écart type complet sur l’échelle cognitive », explique le D^r Mandhane. « C’est une différence assez importante. »

Les chercheurs ont également constaté que les bébés dont le somme il était perturbé en raison de problèmes comme le ronflement ou l’apnée du sommeil, appelés troubles respiratoires du sommeil (TRS), affichaient également des scores langagiers plus faibles à deux ans, mais pas de différence dans les scores cognitifs, comparativement aux enfants ne présentant pas de TRS. D’après Lisa Smithson, stagiaire d’AllerGen, chercheuse postdoctorale à l’Université de l’Alberta et première auteure de l’étude, quelques éléments peuvent expliquer cette constatation.

« Selon une théorie, l’acquisition du langage est plus sensible aux troubles du sommeil que le développement cognitif. Par ailleurs, le lien entre les TRS et le retard de langage chez l’enfant peut être attribuable à de multiples infections du nez et de l’oreille, qui ont tendance à nuire à l’ouïe et à la parole », dit elle.

Facteurs de risque

Au cours de la deuxième étude, l’équipe du D^r Mandhane a analysé les données d’un sous ensemble de 770 enfants participant à l’étude de cohorte CHILD et a exploré les habitudes de ronflement des enfants, dans l’espoir de déterminer s’il y avait différents types de ronflements et quels facteurs pouvaient les influencer.

Les parents ont rempli des questionnaires sur les habitudes de sommeil et les symptômes de TRS de leur enfant, et ont répondu à des questions sur la garderie/les endroits hors du milieu familial, les symptômes et le traitement du rhume (rhinite), les symptômes et le traitement du reflux gastrique et l’utilisation de corticostéroïdes en inhalation. À l’âge d’un an, les enfants ont subi un test du sommeil spécialisé, ainsi qu’un test cutané visant à déterminer leur sensibilisation allergique.

Les chercheurs ont relevé quatre types de TRS de la petite enfance à l’âge de deux ans : i) aucun TRS; ii) apparition précoce de TRS avec symptômes de pointe à l’âge de 9 mois; iii) apparition tardive de TRS avec symptômes de pointe à l’âge de 18 mois; et iv) TRS persistants avec symptômes à l’âge de 3 à 24 mois.

« Nous avons constaté que les nourrissons ayant reçu des médicaments contre le reflux gastrique étaient plus susceptibles de présenter des TRS précoces, tandis que l’exposition à des facteurs environnementaux comme la fumée ou les phanères de chien était davantage associée à l’apparition tardive de TRS. Les enfants à risque d’allergies ou dont les parents étaient divorcés étaient plus susceptibles de présenter des symptômes persistants de TRS », explique le D^r Mandhane.

Facteurs maternels liés au sommeil du bébé

Au cours d’une troisième étude, la recherche liée à l’étude de cohorte CHILD a révélé que les bébés dorment moins à l’âge de trois mois si leur mère n’a pas de diplôme universitaire, si elle a souffert de dépression pendant sa grossesse ou si elle a accouché par césarienne d’urgence.

« Bien que des recherches antérieures aient établi un lien entre le statut socioéconomique d’une mère, y compris son niveau de scolarité, et une durée de sommeil plus courte chez le nourrisson, nous n’avons pas vraiment compris les facteurs en jeu », affirme Anita Kozyrski, chercheuse d’AllerGen et coauteure principale, également professeure à la Faculté de médecine et de dentisterie de l’Université de l’Alberta. « Notre étude a révélé que 30 % de l’effet du niveau de scolarité de la mère sur la durée du sommeil du nourrisson est attribuable à la dépression prénatale de la mère, ainsi qu’au type d’accouchement. »

Elle affirme qu’il existe plusieurs explications possibles de l’association entre la dépression maternelle et le sommeil du nourrisson : les mères en détresse ont tendance à avoir des problèmes de sommeil pendant la grossesse, qui peuvent être « transmis » au fœtus par l’horloge circadienne et les taux de mélatonine de la mère; et la dépression maternelle et une césarienne d’urgence peuvent toutes deux entraîner des taux élevés de cortisol libre, ce qui peut causer chez les nourrissons une réaction de stress exagérée qui a une incidence négative sur leur sommeil.

« Ces constatations suggèrent que la dépression prénatale et le mode d’accouchement sont des cibles potentielles pour les professionnels de la santé et les décideurs pour ce qui est d’améliorer la durée du sommeil chez le nourrisson », ajoute la première auteure Brittany Matenchuk, stagiaire d’AllerGen à l’Université de l’Alberta.

Le D^r Mandhane espère que les conclusions des trois études encourageront les parents à consulter leur pédiatre au sujet de tout problème de sommeil tôt afin que les problèmes de sommeil du nourrisson ne persistent pas dans l’enfance.

Lien vers : Communiqué de presse (études 1 & 2) | Communiqué de presse (étude 3)

Des recherches antérieures d’AllerGen ont montré que près de 500 000 enfants canadiens ont une allergie alimentaire. Étant donné le temps que les enfants passent à l’école, où ils peuvent être exposés aux allergènes alimentaires, une équipe de recherche financée par AllerGen a entrepris d’analyser les lois et les politiques canadiennes qui s’appliquent à la gestion des allergies alimentaires en milieu scolaire.

Sous la direction du professeur Timothy Caulfield, professeur de droit à l’Université de l’Alberta et spécialiste bien connu en matière de politiques sur la santé et les sciences, les chercheurs voulaient déterminer si une allergie alimentaire est juridiquement considérée comme une invalidité et si les interdictions visant certains aliments sont une mesure d’adaptation requise par la loi pour protéger les étudiants allergiques.

En examinant la Charte canadienne des droits et libertés, les décisions de la Cour suprême du Canada, les récentes lois fédérales et provinciales sur les droits de la personne, et la jurisprudence, l’équipe a relevé des cas où les tribunaux canadiens ont clairement déterminé que l’allergie alimentaire constitue une invalidité.

« L’allergie alimentaire est juridiquement considérée comme une invalidité, même pour les personnes qui ont seulement de légères réactions allergiques », dit le professeur Caulfield.

« Cela donne lieu à une obligation juridique pour les écoles de veiller à ce que les élèves ayant des allergies alimentaires reçoivent un traitement équitable et ne soient pas victimes de discrimination en raison d’une allergie. Par exemple, obliger un étudiant ayant une allergie alimentaire à manger seul pourrait être considéré comme un traitement injuste, car cela pourrait entraîner un isolement social. »

« Malgré cette obligation de prendre des mesures d’adaptation, nos recherches ont également révélé que dans la plupart des affaires pertinentes en matière de droits de la personne concernant l’interdiction des allergènes alimentaires, il a été conclu que ces interdictions ne sont pas exigées par la loi. »

Selon le coauteur Eric Adams, professeur agrégé à la Faculté de droit de l’Université de l’Alberta, des preuves scientifiques récentes ont démontré que l’interdiction d’aliments dans les lieux publics n’est peut être pas efficace pour réduire le nombre de réactions allergiques graves.

« Certaines écoles ont mis en place des interdictions visant des aliments particuliers, mais des données scientifiques récentes n’appuient pas systématiquement les interdictions comme moyen le plus efficace de protéger les enfants allergiques contre l’exposition accidentelle aux allergènes », explique M. Adams.

« D’importantes mesures de protection pour les étudiants présentant une allergie alimentaire et la communauté scolaire continueront d’inclure l’éducation sur le partage des aliments, la vigilance et des mécanismes d’intervention d’urgence adéquats », affirme Blake Murdoch, membre du personnel hautement qualifié (PHQ) d’AllerGen, associé de recherche au Health Law Institute et premier auteur de l’étude. « Bien sûr, si les preuves scientifiques concernant les interdictions visant certains aliments changent à l’avenir, les lois qui les entourent pourraient aussi changer. »

L’équipe espère que les résultats de l’étude pourront être utilisés par les élèves, les parents, les enseignants et les conseils scolaires qui prennent des décisions au sujet des politiques sur les allergies alimentaires dans leur école ou leur collectivité.

« Il n’existe pas de modèle définitif unique concernant la gestion des allergies alimentaires », selon le professeur Caulfield.

« Notre étude laisse entendre que la meilleure approche pour les écoles qui souhaitent élaborer des politiques raisonnables, efficaces et sensibles aux droits en matière d’allergies alimentaires consiste à tenir compte du contexte particulier de leur propre milieu, ainsi que de la recherche scientifique disponible sur les pratiques exemplaires en matière de gestion des allergies alimentaires et de sécurité à cet égard. »

Le professeur Caulfield est titulaire de la Chaire de recherche du Canada en droit et en politique de la santé et directeur de la recherche du Health Law Institute de l’Université de l’Alberta.

La recherche a été publiée dans la revue Allergy, Asthma & Clinical Immunology  en octobre 2018.

Lien vers : Communiqué de presse | ResearchSKETCH 

Les chercheurs d’AllerGen, de concert avec des collaborateurs de la Harvard Medical School, ont démontré qu’une cellule immunitaire auparavant considérée comme impliquée dans le maintien des allergies alimentaires à vie n’est probablement pas le coupable après tout.

La recherche, publiée en mai 2019 dans le Journal of Allergy and Clinical Immunology, a révélé que les lymphocytes B à mémoire produisant les immunoglobulines E⁺ (IgE⁺) sont extrêmement rares dans le sang des personnes présentant une allergie alimentaire, ce qui donne à penser que ces cellules ne sont probablement pas responsables de la façon dont le système immunitaire « se souvient » des allergènes alimentaires.

Pour permettre cette découverte, les chercheurs ont mis au point une nouvelle technique de pointe pour l’analyse sanguine, qui comprend une analyse génétique au niveau d’une seule cellule.

« Des recherches antérieures ont proposé que lors d’une nouvelle exposition à un allergène alimentaire, les lymphocytes B à mémoire produisant les IgE⁺ s’activent et reconstituent les cellules qui produisent des anticorps IgE, ce qui déclenche éventuellement une réaction allergique; cependant, personne n’a pu déchiffrer le fonctionnement de la mémoire des IgE », a déclaré le D^r Manel Jordana, chercheur principal, et professeur de pathologie et de médecine moléculaire à l’Université McMaster.

« Notre étude a démontré la rareté extrême des lymphocytes B à mémoire produisant les IgE⁺ dans le sang des patients ayant une allergie alimentaire, ce qui laisse croire que la présence de ces cellules n’est ni un prédicteur d’allergies ni ce qui les maintient. »

L’équipe de recherche comptait parmi ses membres : la D^re Susan Waserman, chercheuse chez AllerGen, Rodrigo Jiménez Saiz, membre du personnel hautement qualifié (PHQ) d’AllerGen, Kelly Bruton, étudiante diplômée ainsi que Yosef Ellenbogen et Paul Spill, étudiants en médecine, tous de l’Université McMaster, et les D^rs Wayne Shreffler et Sarita Patil de la Harvard Medical School.

À ce jour, l’une des meilleures façons d’identifier les cellules humaines a été la cytométrie en flux, une technique qui permet d’analyser et de trier les cellules en fonction de leurs caractéristiques distinctives, comme les protéines sur la surface extérieure. Toutefois, la cytométrie en flux de la génération actuelle n’est suffisamment détaillée que pour classer les cellules en fonction de grandes catégories.

Pour analyser plus précisément les populations de cellules immunitaires, l’équipe du D^r Jordana a utilisé la méthode de détection améliorée pour analyser le sang de 10 personnes allergiques aux arachides et de 10 personnes non allergiques.

« Nous avons constaté que les protocoles de cytométrie en flux ayant fait l’objet de rapports antérieurs ont donné lieu à un taux élevé d’événements faussement positifs et ont largement surestimé la fréquence des lymphocytes B à mémoire produisant des IgE⁺ dans le sang », a déclaré le premier auteur de l’article, M. Jiménez Saiz, professeur adjoint au Département de pathologie et de médecine moléculaire de l’Université McMaster.

« Notre technique a démontré la rareté extrême de ces cellules, ce qui donne à penser que l’évaluation de la présence de lymphocytes B à mémoire produisant des IgE⁺ n’est pas utile comme marqueur clinique des allergies alimentaires. »

« Des recherches récentes, y compris certains de nos propres travaux, suggèrent que les sous ensembles de lymphocytes B à mémoire produisant des IgG1 sont le véritable réservoir de mémoire propre aux allergènes, ce qui représente un changement considérable par rapport à la pensée antérieure » ajoute le D^r Jordana.

« Ces constatations renforcent le concept selon lequel le réservoir de cellules sécrétant des IgE réside dans les lymphocytes B à mémoire d’un isotype ne produisant pas d’IgE et, à ce titre, éclairent les futures orientations de la recherche. »

Lien vers : Communiqué de presse

Depuis 2005, le Programme du personnel hautement qualifié (PHQ) d’AllerGen a appuyé plus de 1 700 jeunes chercheurs pendant la phase de formation de leur carrière et a investi 26,4 millions de dollars dans des programmes destinés au PHQ, dont 22,3 millions de dollars en soutien à la recherche et 4,1 millions de dollars en prix, subventions, et bourses de recherche.

En avril 2019, après avoir terminé ses 14 années complètes de financement des RCE, AllerGen a confié plusieurs de ses principaux programmes de prix destinés au PHQ à des partenaires héritiers afin d’assurer des possibilités de formation et de financement continues pour les stagiaires canadiens et des avantages soutenus et continus pour les Canadiens. .

Bourses de cliniciens-chercheurs en début de carrière

Investissement d’AllerGen (2011-2019) :   Cette bourse de deux ans, qui offre la valeur annuelle la plus élevée de toutes les bourses de recherche au Canada, a appuyé des immunologistes cliniques et des allergologues canadiens dans leur poursuite d’une formation en recherche et d’une carrière combinée de clinicien et de chercheur universitaire. AllerGen a investi 1 million de dollars pour appuyer quatre cliniciens-chercheurs exceptionnels : les trois premiers lauréats ont terminé leur programmes de bourses de recherche et ont ensuite élaboré des programmes de recherche canadiens à fort impact.

Héritage (2019 et au-delà) :   Trois des partenaires nationaux d’AllerGen, qui œuvrent dans les secteurs clinique, gouvernemental et industriel, ont conjointement adopté cette bourse pour appuyer les allergologues, les immunologistes cliniques, les cliniciens-chercheurs en médecine et les chercheurs fondamentalistes du Canada qui entreprennent des recherches universitaires translationnelles sur l’asthme allergique. Grâce au soutien en nature d’AllerGen en matière d’évaluation, les bourses de nouveaux chercheurs sur l’asthme allergique IRSC-FCAAI-AstraZeneca-AllerGen continueront de faciliter l’amélioration des soins aux patients en appuyant l’excellence de la recherche fondamentale et translationnelle.

Bourses de recherche pour étudiants des cycles supérieurs

Investissement d’AllerGen (2017-2019) :   Financées conjointement avec Asthme Canada depuis 2017, ces bourses ont aidé des étudiants de maîtrise et de doctorat de partout au Canada qui participent à des recherches sur l’asthme précoce et tardif. Ces bourses font progresser la recherche prometteuse et appuient la prochaine génération de chercheurs exceptionnels dans le domaine de l’asthme au Canada. AllerGen a investi 60 000 $ pour appuyer sept lauréats exceptionnels.

Héritage (2019 et au-delà) :   La FCAAI et Asthme Canada, partenaires héritiers d’AllerGen, financeront conjointement les Bourses de recherche FCAAI Asthme Canada pour les étudiants des cycles supérieurs afin de créer des occasions à valeur ajoutée pour la formation, l’éducation et le perfectionnement professionnel des étudiants des cycles supérieurs, ainsi que pour la recherche d’un remède à l’asthme.

Bourses de stage d’été pour étudiants de premier cycle universitaire

Investissement d’AllerGen (2012-2019):  Les Bourses de stage d’été pour étudiants de premier cycle universitaire d’AllerGen offrent des occasions uniques de renforcement des capacités aux étudiants de premier cycle faisant partie du Réseau, en leur permettant de travailler aux côtés de chercheurs d’AllerGen et de leurs équipes sur des projets de recherche concernant les maladies allergiques. Depuis 2012, AllerGen a investi 460 000 $ dans des bourses d’études pour soutenir 74 stagiaires.

Héritage (2019 et au-delà) :   La FCAAI, un partenaire héritier d’AllerGen, offrira des stages d’été pour permettre aux étudiants de premier cycle et aux étudiants en médecine d’effectuer des recherches sur l’asthme, la rhinite allergique, la dermatite atopique, l’urticaire chronique, les allergies alimentaires, l’anaphylaxie, l’immunodéficience et d’autres maladies immunologiques.

En avril 2018, AllerGen a lancé un programme novateur de remise de prix conçu pour reconnaître les activités de mentorat exemplaires et l’engagement à l’égard du développement des compétences en mentorat.

Les prix, qui célèbrent les initiatives des participants, partenaires et collaborateurs du Réseau, ont été créés pour honorer la mémoire de Michelle Harkness, directrice de 2011 à 2017 du Programme de formation du Personnel hautement qualifié (PHQ) et des événements d’AllerGen, qui est décédée subitement en août 2017.

Grâce à l’engagement inébranlable de Michelle d’aider les étudiants, les professionnels en début de carrière, le personnel de recherche, les chercheurs et les organismes partenaires du Réseau à atteindre leurs objectifs personnels et professionnels et à réaliser leur plein potentiel, le programme du PHQ d’AllerGen est devenu un modèle imité par d’autres Réseaux de centres d’excellence partout au Canada.

Michelle Harkness (centre) en compagnie de stagiaires

Les Prix de Mentorat Michelle Harkness (PMMH) sont uniques au Canada en ce sens qu’ils reconnaissent non seulement l’excellence démontrée en matière de mentorat, mais ils renforcent également les compétences et les capacités en mentorat de la prochaine génération de scientifiques, de chercheurs et de professionnels de la santé. Les prix sont répartis en trois catégories : 1. Mentorat de toute une vie; 2. Excellence en mentorat (chercheur et non chercheur); et 3. Subventions de perfectionnement en mentorat pour soutenir les activités qui renforcent les compétences et les capacités en mentorat.

En 2018, les donateurs ont versé 25 000 $ pour financer le programme de PMMH; AllerGen a versé une contribution équivalente, la valeur totale du programme atteignant ainsi 50 000 $. Un comité consultatif composé de 16 membres, dont le mari et la fille de Michelle Harkness, en collaboration avec deux experts canadiens en mentorat— la D^re Wendy Levinson (professeure de médecine, Université de Toronto) et le D^r Aubrey Tingle (professeure émérite, Université de la Colombie-Britannique) — a élaboré le programme et évalué les candidatures au programme.

Lauréats d’un PMMA : cliquez pour agrandir et obtenir des détails

Les premiers PMMH ont été remis en janvier 2019 lors de la dernière conférence de recherche d’AllerGen à Toronto (Ontario). Huit participants exceptionnels du réseau d’AllerGen ont été reconnus pour leur excellence en tant que mentors, et quatre autres personnes ont reçu des subventions pour appuyer le perfectionnement de leurs compétences en mentorat.

L’incidence du programme de PMMH se fait sentir partout au Canada. Les lauréats de 2018-2019 : dirigent les efforts visant à faire progresser l’adoption et l’utilisation d’un processus décisionnel fondé sur des données probantes dans le secteur de la santé publique du Canada; supervisent une table ronde des jeunes Canadiennes et Canadiens sur la santé; établissent un réseau de mentors universitaires féminins; et offrent un mentorat individuel et de groupe aux stagiaires en recherche canadiens, entre autres activités et initiatives.

En 2019-2020, le programme de PMMH s’est étendu au-delà du réseau d’AllerGen et est maintenant ouvert à tout citoyen canadien ou immigrant reçu travaillant dans les domaines des maladies des voies respiratoires ou des maladies allergiques. À compter de 2020, la cérémonie de remise des PMMH sera organisée deux fois par année par deux organismes nationaux : la Fondation canadienne d’allergie, d’asthme et d’immunologie (FCAAI) à son gala annuel, qui attire plus de 200 participants, et la Société canadienne de thoracologie (SCT) à sa conférence scientifique annuelle, le Congrès canadien sur la santé respiratoire, qui attire 650 délégués de communautés cliniques et scientifiques de partout au Canada .

Lien vers : programme de PMMH

En 2018-2019, deux organisations partenaires héritiers ont reconnu le leadership du directeur scientifique et chef de la direction d’AllerGen, le D^r Judah Denburg, et du directeur général et chef des opérations d’AllerGen, la M^me Diana Royce, lors de leurs réunions scientifiques annuelles respectives.

D^r Judah Denburg : Prix Jerry Dolovich de la Société canadienne d’allergie et d’immunologie clinique (SCAIC)

Le 15 septembre 2018, la Société canadienne d’allergie et d’immunologie clinique (SCAIC) a remis au D^r Judah Denburg le Prix Jerry Dolovich pour ses contributions dans le domaine des allergies et de l’immunologie clinique au Canada.

Ce prix a été nommé en l’honneur de feu D^r Jerry Dolovich, chercheur, clinicien et éducateur très respecté en matière d’allergies qui a travaillé à l’Université McMaster de 1968 jusqu’à son décès en 1997.

« Le D^r Judah Denburg est un collègue, un clinicien et un chercheur extraordinaire et, dans une large mesure, un visionnaire, et il est tout à fait approprié de l’honorer en lui décernant le Prix Jerry Dolovich », a déclaré le D^r Allan Becker, qui a annoncé cet honneur lors du dîner et de la réception de remise des prix de la SCAIC de 2018.

« Ils étaient des collègues à l’Université McMaster, où Jerry était allergologue et Judah, hématologue. Nous avons toutefois la chance que Judah s’intéresse au éosinophiles, ce qui l’a amené dans le domaine des allergies, en particulier les allergies comme processus systémique de la maladie. »

« La vision et la volonté de Judah de comprendre les fondements des maladies allergiques, grâce à ses propres recherches et à l’établissement du réseau national, AllerGen, ont grandement favorisé la situation sur le plan des allergies et l’état de la recherche sur les allergies dans ce pays », a résumé le D^r Becker.

Le D^r Denburg a exprimé son acceptation et sa gratitude par une vidéo préenregistrée.

La M^me Diana Royce: Prix de partenariats de recherche de la Société canadienne de thoracologie

Le 11 avril 2019, Diana Royce a reçu le Prix de partenariats de recherche de la Société canadienne de thoracologie en reconnaissance de son « leadership dans l’établissement de partenariats communautaires pour faire progresser la recherche et l’éducation sur les maladies respiratoires », une partie de son héritage à titre de directrice administrative et chef des opérations d’AllerGen de 2004 à 2019.

Le D^r John Granton, président de la SCT, a remis le prix à la M^me Royce, à Ottawa (Ontario), lors du 12^e Congrès canadien annuel sur la santé respiratoire, qui attire 650 délégués des communautés cliniques et scientifiques de partout au Canada.

Le D^r Granton, président de la SCT, remet le prix à la M^me Royce.

« J’ai eu le privilège d’avoir l’occasion de collaborer avec l’équipe de direction de la SCT au fil des ans – le plus souvent avec Janet Sutherland (directrice générale) et Anne Van Dam (directrice de la mobilisation des connaissances), mais aussi avec d’autres membres exceptionnels du conseil d’administration de la SCT et de la Société, afin d’appuyer de nouvelles initiatives de recherche, de mobilisation des connaissances et d’application des connaissances », a déclaré la M^me Royce.

« Ce Prix de partenariats de recherche de la CTS signifie beaucoup parce qu’il reflète la valeur de ce que nous, chez AllerGen, appelons le ''mode de travail en réseau'', qui prend la forme d’un engagement inclusif, significatif et respectueux des personnes et des organisations dans une vaste gamme de secteurs, de disciplines, de compétences, de provinces et de niveaux d’expérience – des stagiaires aux chefs de file mondiaux dans leurs domaines. »

Ces bourses visent à soutenir des étudiants à la maîtrise et au doctorat de partout au Canada qui font des recherches sur les réactions asthmatiques précoces et tardives. Non seulement cette initiative fait elle progresser des recherches prometteuses, mais de plus, elle favorise le perfectionnement de la prochaine génération de chercheurs exceptionnels dans le domaine de l’asthme au Canada. Il s’agit du deuxième versement des bourses de ce programme. Les premiers lauréats ont été annoncés en mars 2018.

« Grâce à ce programme de bourses, nous permettons aux étudiants des cycles supérieurs d’étudier de meilleures pratiques de gestion et de meilleurs traitements, ainsi que de chercher un remède à l’asthme, une affection qui touche plus de trois millions de Canadiens », a déclaré Vanessa Foran, présidente et première dirigeante d’Asthme Canada.

« Nous sommes ravis de nous associer à Asthme Canada dans le cadre de cette initiative conjointe lancée en 2017 pour aider les chercheurs en début de carrière à apporter de nouvelles idées, innovations et découvertes dans le domaine de la recherche sur l’asthme », a ajouté le D^r Judah Denburg, directeur scientifique et chef de la direction d’AllerGen.

Lien vers : Communiqué de presse

Lauréats des Bourses de recherche pour étudiants des cycles supérieurs en 2018-2019

Bourse de recherche Bastable-Potts d’Asthme Canada-AllerGen pour étudiants des cycles supérieurs: 20 000 $ pour soutenir les recherches d’un étudiant au doctorat sur l’asthme à apparition tardive

• 

  Xiaoshu Cao

  Université de Toronto

  Superviseur : D^r T. Douglas Bradley, professeur, Département de médecine

  « Étude des effets de l’apnée obstructive du sommeil (AOS) et du déplacement rostral de fluide sur la physiopathologie de l’asthme. »

Bourse de recherche Bastable Potts d’Asthme Canada-AllerGen pour étudiants des cycles supérieurs: 20 000 $ pour soutenir les recherches d’un étudiant au doctorat sur l’asthme à apparition tardive

• 

  Ryan Huff

  Université de la Colombie-Britannique

  Superviseur : D^r Christopher Carlsten, professeur, chef de la médecine respiratoire, Département de médecine

  « Les gaz d’échappement des moteurs diesel induisent une résistance aux glucocorticoïdes (DIGR). »

Bourse de recherche Goran Enhorning d’Asthme Canada-AllerGen pour étudiants des cycles supérieurs : 10 000 $ pour soutenir les recherches d’une étudiante à la maîtrise sur l’asthme à apparition précoce

• 

  Jaclyn Parks

  Université Simon Fraser

  Superviseur : D^r Tim Takaro, professeur, Faculté des sciences de la santé; doyen associé, Recherche

  « Explorer les faibles niveaux de cotinine comme biomarqueur de l’usage du tabac et de l’apport alimentaire. »

Bourse de recherche Goran Enhorning d’Asthme Canada-AllerGen pour étudiants des cycles supérieurs : 8 925 $ pour soutenir les recherches d’un étudiant au doctorat sur l’asthme à apparition précoce

• 

  Hadeesha Piyadasa

  Université du Manitoba

  Superviseure : D^re Neeloffer Mookherjee, professeure agrégée, Département de médecine interne et d’immunologie

  « Un peptide régulateur de défense innée (RDI) immunomodulateur atténue l’inflammation et l’hyperréactivité des voies respiratoires. »

La revue Success Stories/Histoires de réussite d’AllerGen s’adresse aux familles canadiennes et aux fournisseurs de soins de santé canadiens; on y trouve des renseignements à jour sur les recherches de pointe dans les domaines de l’asthme, des allergies et de l’anaphylaxie, sur les causes de ces maladies, sur les meilleurs moyens de les gérer, de les traiter et de les prévenir, et sur les étapes franchies dans la découverte de cures.

AllerGen a publié 12 numéros de cette revue, et les a distribués à plus de 1 200 participants, partenaires et utilisateurs des connaissances du Réseau depuis 2010.

En plus de traiter de thèmes variés dans le domaine de l’asthme et des allergies, la revue, maintenant publiée en français et en anglais, met en relief les réalisations des membres du Personnel hautement qualifié du Réseau.

Les revues ResearchSKETCHES d’AllerGen résument la recherche financée par AllerGen en un langage simple et clair pour les professionnels de la santé, les organismes communautaires, les responsables des politiques, les décideurs, et le grand public.

Chaque numéro de ResearchSKETCHES répond à quatre questions : À quoi sert cette recherche? Qu’ont fait les chercheurs? Qu’ont découvert les chercheurs? Comment cette recherche peut-elle être utilisée?

En rendant la recherche accessible à divers auditoires canadiens, AllerGen permet l’adoption et la mise en œuvre de ses résultats de recherche, ce qui a une incidence sur les politiques, les pratiques et les programmes éducatifs.

Chaque revue ResearchSKETCHES est rédigée par un membre du personnel hautement qualifié (PHQ) d’AllerGen qui a participé au projet de recherche d’AllerGen ainsi qu’à la rédaction de la revue. En offrant une formation en rédaction d’articles de vulgarisation et un soutien rédactionnel, le programme SKETCHES renforce les compétences en transfert des connaissances (TC) des stagiaires du Réseau, ce qui permet aux jeunes chercheurs de rendre leurs constatations accessibles et pertinentes pour un vaste public.

Disponibles en français et en anglais, les revues ResearchSKETCHES peuvent être téléchargées en ligne sur le site Web d’AllerGen et sont largement diffusées sous forme imprimée lors de conférences, d’événements destinés aux intervenants et dans les cliniques d’allergies et d’asthme à travers le pays.

Visitez les ResearchSKETCHES sur le site Web d’AllerGen.

La recherche en cours menée par la M^me Meghan Azad à partir de données de l’étude de cohorte CHILD a mis en lumière le microbiome du lait maternel, ainsi que les effets protecteurs de l’allaitement maternel contre l’asthme, les allergies, l’obésité et le diabète – et retient l'attention du monde entier.

En 2018-2019, plusieurs médias importants, dont le New York Times, le Globe and Mail, l’émission Quirks & Quarks de la CBC et la mise à jour scientifique SPLASH! sur le lait, ont fait le point sur la recherche de la M^me Azad, la rendant accessible aux professionnels de la santé, aux décideurs, aux parents et au public au Canada et à l’étranger.

La M^me Azad est chercheuse auprès d’AllerGen, titulaire de la Chaire de recherche du Canada sur l'origine développementale des maladies chroniques à l’Université du Manitoba et chercheuse scientifique à l’Institut de recherche de l’Hôpital pour enfants du Manitoba (CHRIM). Elle codirige le site manitobain de l’étude de cohorte CHILD.

L’idée que le lait maternel ait un microbiome (une communauté de bactéries qui y vivent) est relativement récente et a suscité un débat sur la provenance des bactéries du lait maternel : l’intestin de la mère ou la bouche de son bébé.

En février 2019, la M^me Azad, de concert avec la M^me Shirin Moossavi, stagiaire d’AllerGen et candidate au doctorat à l’Université du Manitoba, a publié des constatations qui aident à répondre à cette question. Elles ont constaté que les bactéries présentes dans le lait sont différentes chez les mères qui tirent leur lait et que le pompage peut empêcher le transfert des bactéries buccales du nourrisson à la mère et pourrait introduire d’autres bactéries à partir du tire lait.

Elles ont constaté que l’allaitement indirect (défini comme fournissant au moins une portion de lait tiré dans les deux semaines précédant la collecte d’un échantillon de lait maternel pour l’étude) était associé à une plus faible abondance de Bifidobactéries bénéfiques.

« Nous avons trouvé cela particulièrement intéressant parce que nous avions antérieurement constaté que l’alimentation au lait maternel tiré – bien qu’avantageuse par rapport au lait maternisé – était moins bénéfique que l’allaitement maternel lorsqu’il s’agissait de protéger les nourrissons contre l’asthme et l’obésité », a déclaré la M^me Azad.

La recherche prend appui sur des données portant sur près de 400 nourrissons et leur mère qui ont participé à la grande étude de cohorte CHILD, ce qui en fait l’une des plus importantes études sur le microbiome du lait humain réalisées à ce jour, selon les auteures.

L’équipe de la M^me Azad a également constaté que l’allaitement maternel direct (sans tire lait) était associé aux microbes de lait maternel que l’on trouve habituellement dans la bouche, ainsi qu’à une richesse et une diversité bactériennes globales supérieures.

« Pris ensemble, ces résultats suggèrent qu’un contact direct entre le sein de la mère et la bouche du bébé est important, de sorte que lorsque le bébé tète, certaines bactéries de sa bouche reviennent dans le sein de la mère et finissent par faire partie du microbiome du lait maternel », explique la M^me Azad.

La M^me Azad ajoute que le lait maternel, même s'il est tiré, demeure le meilleur aliment pour les bébés.

« Une chose est assez claire, c’est qu’il y a une réponse à la dose, c’est à dire que chaque goutte de lait maternel compte », dit elle. « J’espère que nos résultats inspireront de nouvelles recherches sur l’alimentation des nourrissons et le microbiome, qui profiteront à tous les bébés, peu importe la façon dont ils sont nourris. »

En mai 2019, une toute nouvelle vidéo d’application des connaissances lancée dans le cadre de l’étude de cohorte CHILD a permis aux auditoires de se retrouver dans le monde du microbiome intestinal d’un bébé – l’univers des bactéries et autres organismes qui vivent dans le tube digestif d’un bébé.

Cette vidéo animée et ludique de 4,5 minutes décrit la recherche menée dans le cadre de l’étude de cohorte CHILD qui a révélé que de nombreux facteurs peuvent modifier les bactéries intestinales des bébés, notamment :

• la façon dont naît le bébé (par césarienne ou par voie vaginale);
• l’alimentation du bébé (lait maternel ou lait maternisé); et
• l’exposition du bébé à des antibiotiques, à des animaux de compagnie à poils ou à des produits de nettoyage ménagers.

La vidéo présente également des super-héros microbiens et illustre les résultats de la recherche selon lesquels les bébés ayant de faibles concentrations de quatre bactéries intestinales particulières au cours des trois premiers mois de la vie sont plus susceptibles de développer de l’asthme.

Conçue en collaboration avec les intervenants de l’étude de cohorte CHILD, les participants à l’étude et les chercheurs pour assurer son accessibilité et son attrait auprès d’un vaste public, la vidéo a fait l’objet d’une vaste promotion par les organismes partenaires d’AllerGen et a été visionnée plus de 1 750 fois au cours du premier mois de sa diffusion sur YouTube.

Regardez la vidéo et découvrez comment les découvertes issues de l’étude de cohorte CHILD nous aident à comprendre les allergies, l’asthme, l’obésité ainsi que la santé et le bien être au quotidien, particulièrement durant l’enfance.

Du maïs soufflé, des prix et des séances de photo figuraient au programme destiné aux familles de l’étude de cohorte CHILD de Vancouver à leur arrivée à une soirée de cinéma spéciale le 11 juin 2019.

Organisé par l’équipe de recherche de l’étude de cohorte CHILD de Vancouver, cet événement a permis aux enfants, à leurs frères et sœurs ainsi qu’à leurs parents de visionner en avant première un nouveau documentaire intitulé Let Them Eat Dirt, The Hunt for our Kids’ Missing Microbes (laissez les manger de la saleté : à la recherche des microbes disparus chez nos enfants), qui présente plusieurs chercheurs de l’étude de cohorte CHILD.

Les familles arrivent à la soirée cinéma à Vancouver

À leur arrivée à l’écran géant de l’auditorium Chan de l’Hôpital pour enfants de la Colombie-Britannique, les enfants ont reçu un traitement d’honneur et se sont vu remettre des ballons, des tee shirts, des cartes postales à colorier, en plus de participer à des jeux consistant à deviner le nombre de bonbons haricots, et de recevoir une gamme de collations. Selon Sam Rose et Hazel Bartlett, des participants de neuf ans à l’étude à Vancouver, « tout était vraiment amusant » et les bandes annonces présentées avant le film étaient « presque aussi bonnes que le film! »

« Avant le début du film, ils ont montré une vidéo que Sam et moi même avons préparée pour expliquer ce à quoi les enfants de l’étude peuvent s’attendre durant la consultation clinique à l’âge de huit ans », a déclaré Hazel.

Une nouvelle vidéo scientifique animée mettant en évidence les découvertes de l’étude de cohorte CHILD au sujet du microbiome intestinal d’un nourrisson a également été présentée. « Cette vidéo était vraiment géniale », ajoute Sam. « J’ai aimé les personnages et c’était facile à comprendre. »

Visionnement de la vidéo Let Them Eat Dirt

B. Brett Finlay, chercheur de l’étude de cohorte CHILD, et le D^r Stuart Turvey, codirecteur de l’étude, ont présenté la vidéo Let Them Eat Dirt, dans laquelle ils s’associent à d’autres experts internationaux en microbiome, dont Marie-Claire Arrieta (Université de Calgary) et Meghan Azad (Université du Manitoba), chercheuses de l’étude de cohorte CHILD.

Fondé sur le livre à succès de M. Finlay et de M^me Arrieta, le documentaire explique comment les millions de microbes qui vivent à la surface et à l’intérieur de notre corps (le microbiome) influent sur le développement des enfants; pourquoi un déséquilibre dans le microbiome peut mener à l’obésité, au diabète ou à l’asthme, entre autres problèmes de santé chroniques; et comment les parents peuvent prendre des mesures concrètes pour améliorer la santé à long terme de leur enfant.

Le film Let Them Eat Dirt: The Hunt for our Kids’ Missing Microbes sera lancé en Amérique du Nord en 2019.

Une séance de questions et réponses avec le D^r Turvey et M. Finlay après la diffusion du film a été un point saillant pour les familles et les chercheurs.

« Je ne peux pas croire à quel point les connaissances scientifiques de ces enfants sont étendues », a fait remarquer M. Finlay. « J’ai été vraiment impressionné, particulièrement lorsqu’un enfant a demandé si de bons microbes peuvent devenir de mauvais microbes et vice versa. C’est une question assez complexe! »

De g. à d. : B. Brett Finlay et le D^r Stuart Turvey parlent aux enfants et aux parents dans le cadre d’une séance de questions et réponses scientifiques

« En tant que parent participant à l’étude CHILD, je me réjouis des occasions comme celle ci d’interagir avec le personnel et les chercheurs de l’étude à l’extérieur des rendez vous à la clinique », a déclaré Natasha Majdandzic.

« Cela renforce mon engagement envers l’étude et permet à ma fille Emma de s’amuser en plus de l’inciter à revenir année après année. »

Kung Food, une application sur les allergies alimentaires pour les jeunes et les adolescents mise au point avec le soutien d’AllerGen, a été lancée en octobre 2018 sur l’App Store de Mac et sur Google Play.

L’application mobile vise à améliorer les connaissances et les compétences des jeunes vivant avec des allergies alimentaires.

Elle comprend des jeux questionnaires sur les allergies alimentaires, un guide de référence rapide sur les allergies, un simulateur de poussée allergique et de l’information utile sur des sujets comme l’école, l’intimidation, les restaurants, les voyages, les amis, la socialisation, les rencontres et la gestion du stress.

L’application est socialement intégrée, ce qui permet aux utilisateurs de créer, d’éduquer et de mobiliser leurs propres groupes de soutien.

L’application Kung Food a été créée grâce au financement de l’Équipe stratégique nationale sur les allergies alimentaires (NFAST) d’AllerGen par des chercheurs du Children’s Allergy & Asthma Education Centre (CAAEC) – un programme du Département de pédiatrie et de santé des enfants de l’Hôpital pour enfants de Winnipeg – sous la direction du D^r Allan Becker, chercheur d’AllerGen.

Les collaborateurs du projet comprennent le partenaire héritier d’AllerGen, Food Allergy Canada et son Comité consultatif des jeunes, ainsi que Tactica Interactive, une entreprise de médias numériques qui se spécialise dans la stratégie et les produits multiplateformes des médias numériques pour les chercheurs.

Shauna Filuk, infirmière enseignante au CAAEC, a présenté un résumé de l’application intitulé « Development of a Food Allergy App for School Age Children and Teens at Risk for Food-Induced Anaphylaxis » (mise au point d’une application sur les allergies alimentaires destinée aux enfants d’âge scolaire et aux adolescents à risque d’anaphylaxie alimentaire) à l’assemblée annuelle de la Société canadienne d’allergie et d’immunologie clinique (SCAIC), tenue à Halifax en septembre 2018.

L’application a fait l’objet d’une vaste promotion auprès des cliniciens et des professionnels de la santé ainsi qu’auprès de l’ensemble de la communauté des allergies alimentaires.

Kung Food demo

En 2018-2019, Danay Maestre-Batlle, stagiaire d’AllerGen (Université de la Colombie-Britannique), a reçu la Bourse de visites de recherche à l’étranger d’AllerGen pour effectuer une visite de recherche de deux mois à l’Institut norvégien de santé publique (NIPH) à Oslo (Norvège).

Sous la supervision d’Anette Kocbach Bølling du NIPH – experte en toxicologie environnementale – M^me Maestre-Batlle a étudié les effets des phtalates (un plastifiant couramment utilisé) sur l’immunologie des voies respiratoires et la fonction pulmonaire.

La visite à l’étranger a été effectuée dans le cadre de l’étude PAIR (Phthalate-Allergen Immune Response [réponse immunitaire contre l’allergène phtalate]), dirigée par Christopher Carlsten de l’Université de la Colombie-Britannique. Il s’agit de la première étude à examiner les effets sur les voies respiratoires et les effets systémiques chez les humains causés par l’inhalation d’une concentration connue d’un phtalate simple, plus précisément le phtalate de dibutyle (DBP).

Danay Maestre-Batlle, stagiaire d’AllerGen, et Anette Kocbach Bølling, superviseure à l’Institut norvégien de santé publique d’Oslo (Norvège).

Lors de sa visite, M^me Maestre-Batlle a analysé les données cliniques et expérimentales obtenues et a fait les commentaires suivants :

« La visite de recherche à l’étranger que j’ai effectuée au NIPH a été l’une des meilleures expériences de ma vie! Ma superviseure, M^me Kocbach Bølling, m’a servi de modèle.

En tant que femme de science, je m’inspire de chercheuses exceptionnelles, et elle est l’une des meilleures scientifiques que je connaisse, ainsi qu’une mère et un être humain exemplaires. »

« L’expérience de vivre et d’apprendre à connaître une culture différente était une occasion unique. J’ai évolué en tant que scientifique et citoyenne du monde, et j’ai noué de nouvelles amitiés qui dureront toute ma vie. En plus de M^me Kocbach Bølling, je remercie AllerGen et mon superviseur canadien, le D^r Christopher Carlsten, de l’Université de la Colombie-Britannique, pour leur incroyable soutien. »

Les Bourses de visites de recherche à l’étranger d’AllerGen permettent aux stagiaires d’AllerGen de passer de six semaines à six mois à l’extérieur du Canada à travailler avec des chercheurs internationaux et leurs équipes de recherche. Ces visites de recherche contribuent à l’avancement des projets de recherche financés par AllerGen et permettent aux stagiaires de perfectionner leurs compétences dans de nouveaux milieux, d’acquérir une fluidité culturelle et d’élargir leurs réseaux professionnels pour réussir dans l’économie mondiale.

Le PHQ d’AllerGen qui souhaite acquérir des compétences techniques spécialisées et de laboratoire n’a pas besoin d’aller plus loin que le programme de Bourses à l’appui de l’acquisition de compétences en recherche d’AllerGen.

Depuis 2011, le programme a financé 32 expériences de formation individuelles du PHQ, y compris la participation des stagiaires à des ateliers, des cours scientifiques, des formations spécialisées, des conférences et des stages.

En 2018-2019, les Bourses à l’appui de l’acquisition de compétences en recherche ont permis à quatre membres du PHQ d’AllerGen de participer à l’atelier RENASCENT de l’Association pulmonaire du Canada qui a eu lieu à Vancouver (C. B.) les 10 et 11 avril 2018. L’atelier était organisé conjointement par l’Institut de la santé circulatoire et respiratoire des IRSC (IRSC ICRH) et l’Association pulmonaire du Canada (APC), en partenariat avec le Réseau canadien de recherche respiratoire (RCRR) et la Société canadienne de thoracologie (SCT).

Les sujets de l’atelier RENASCENT comprenaient :

• « Travailler » votre diplôme pour réussir votre carrière;
• Publier ou périr : Choses à faire et à ne pas faire pour rédiger des articles à fort impact;
• Examen de manuscrits : Plus d’art que de science;
• Prendre la parole avec influence et impact;
• Une séance de « rencontre éclair » avec les chercheurs financés par les IRSC, les représentants de l’industrie et le personnel des IRSC;
• Une réception de réseautage.

Lauréats des Bourses à l’appui de l’acquisition de compétences en recherche 2018-2019 :

• 

  Loubna Akhabir (Université McMaster)

• 

  Laura Feldman (Hospital for Sick Children)

• 

  Young Woong Kim (Université de la Colombie-Britannique)

• 

  Brittany Matenchuk (Université de l’Alberta)

Les Bourses de stage d’été pour étudiants de premier cycle universitaire d’AllerGen renforcent la capacité et l’intérêt des stagiaires de premier cycle du Réseau en matière de recherche.

Chaque année, le programme attire des étudiants exceptionnels provenant d’établissements d’enseignement nationaux et leur donne l’occasion de participer à des projets de recherche financés, en collaboration avec des chercheurs d’AllerGen et leurs équipes. Le programme vise à encourager les études et d’éventuelles carrières en recherche ou en pratique clinique dans des domaines connexes aux maladies allergiques, à l’asthme, aux allergies alimentaires et à l’anaphylaxie. Depuis 2012, 74 stagiaires ont obtenu des bourses de stages d’été auprès d’AllerGen.

Au cours de l’exercice 2018-2019, AllerGen a financé 15 étudiants de premier cycle pour qu’ils participent à ce programme unique de renforcement des capacités.

Debbie Kao

Lauréat de Bourse
Université McMaster
Superviseur : D^r Judah Denburg

Mirna Ragheb

Lauréat de Bourse
Université de Manitoba
Superviseur : Andrew Halayko

Wayne Tse

Lauréat de Bourse
Université de la Colombie-Britannique
Superviseur : D^r Christopher Carlsten

Dans une présentation de la vaste gamme de recherches sur les maladies allergiques qu’englobe le Réseau, des stagiaires d’AllerGen ont brillé lors du concours d’affiches de 2018 d’AllerGen et de la Société canadienne d’allergie et d’immunologie clinique (SCAIC). Reconnus pour leur excellence en recherche, les stagiaires d’AllerGen ont remporté 8 des 18 prix du concours d’affiches dans cinq des six catégories (Rhinite allergique/asthme, Immunologie, Allergies alimentaires/anaphylaxie, Autres allergies/immunologie, Rapports de cas, et Domaines de santé connexes).

Le concours a eu lieu parallèlement à la réunion scientifique de 2018 de la SCAIC, qui s’est tenue du 12 au 16 septembre 2018, à Halifax (N. É.). C’était la sixième année consécutive au cours de laquelle AllerGen et la SCAIC, laquelle est un partenaire héritier d’AllerGen, organisaient conjointement le concours.

La participation à des conférences et à des symposiums et des ateliers sur des domaines particuliers est un élément important de la formation et du perfectionnement professionnel du PHQ d’AllerGen.

La bonne conférence peut initier les stagiaires à d’importantes recherches que d’autres font avant même qu’elles soient publiées, et offrir des occasions de prendre la parole en public, de réseauter, de collaborer à la recherche, d’échanger des connaissances et d’acquérir et de perfectionner des compétences.

À ce jour, plus de 350 Bourses de voyage d’AllerGen, jumelées à un financement en partenariat égal, ont permis aux stagiaires d’AllerGen de se déplacer partout dans le monde pour partager leurs résultats de recherche et pour réseauter avec des experts du domaine.

En 2018-2019, 37 Bourses de voyage d’AllerGen ont permis à des membres du PHQ de prendre part à 22 événements de haut niveau, notamment :

• la réunion internationale de l’American Thoracic Society (ATS);
• la réunion annuelle de l’American Academy of Allergy, Asthma and Immunology (AAAAI);
• la réunion inFLAME du Worldwide University Network (WUN) et l’atelier de SyMBIOTA; et
• la conférence de l’Académie européenne d’allergologie et d’immunologie clinique (EACCI).

Habiliter les chefs de file de la recherche de demain au 12^e et dernier symposium des stagiaires d’AllerGen.

Chaque année, le Réseau démontre son engagement à fournir des possibilités à valeur ajoutée en matière de formation, d’éducation et de perfectionnement professionnel aux membres du Personnel hautement qualifié (PHQ) en organisant un symposium annuel des stagiaires. En 2018, AllerGen a tenu le 12^e et dernier symposium du Réseau du 2 au 4 mai à Winnipeg (Manitoba).

Les participants au 12^e symposium des stagiaires d’AllerGen visitent la ville (photo : Bassel Dawod)

Depuis 2006, 573 stagiaires du Réseau ont participé au symposium annuel, organisé chaque année par le Réseau pour démontrer son engagement à offrir des possibilités à valeur ajoutée pour la formation, l’éducation et le perfectionnement professionnel et personnel du personnel hautement qualifié (PHQ).

L’objectif du symposium était de fournir aux stagiaires du Réseau et aux membres du Réseau des étudiants et des nouveaux professionnels d’AllerGen (RENPA) des occasions uniques à valeur ajoutée de perfectionnement professionnel, leur permettant d’acquérir des compétences et des connaissances venant étoffer leur développement de carrière et compléter leur formation universitaire et scientifique.

Le symposium a également favorisé le réseautage et la collaboration entre les stagiaires et les jeunes professionnels qui ont des intérêts communs dans le domaine de la recherche sur les allergies et l’asthme et de la pratique clinique.

Le symposium comportait quatre ateliers de renforcement des compétences :

• Simulation d’examen de demandes de subvention des IRSC
• Équité, diversité et inclusion
• Trousse infographique destinée aux chercheurs
• Évaluations de la personnalité

Simulation d’examen de demandes de subvention

L’un des points saillants du symposium de trois jours a été une séance de simulation d’examen de demandes de subvention des IRSC, codirigée par le D^r Allan Becker, Andrew Halayko, Kevin Coombs et le D^r Richard Keijzer, tous de l’Université du Manitoba.

M. Coombs a présenté un exposé sur l’anatomie des examens des IRSC, suivi de l’allocution du D^r Keijzer sous le thème Comment rédiger une demande de subvention de recherche et raconter votre histoire aux examinateurs des IRSC.

Les stagiaires se sont réunis en quatre comités et ont collaboré avec les coresponsables pour examiner et noter six demandes de subventions soumises antérieurement aux concours des IRSC.

Grâce à cette activité de collaboration, les stagiaires ont acquis une compréhension du processus d’examen par les pairs des IRSC et ont appris comment préparer une demande efficace de subvention finançable pour obtenir un financement de trois organismes subventionnaires.

Dîner de mentorat

Le dîner de mentorat a permis aux stagiaires de réseauter et d’apprendre auprès d’experts et de chercheurs locaux.

Les mentors invités comprenaient :

Des cliniciens-chercheurs de l’Université du Manitoba

• Andrew Halayko
• Kevin Coombs
• D^re Clare Ramsey
• D^re Elinor Simons
• Jennifer Protudjer

Experts techniques et en affaires

• Forough Khadem (spécialiste du développement des affaires, Mitacs)
• Dustin Lippert (facilitateur des subventions de recherche, Université du Manitoba)
• Loren Oschipok (gestionnaire du transfert de technologie, Université du Manitoba)

Jeu questionnaire des stagiaires

Durant le tout premier jeu questionnaire des stagiaires d’AllerGen, les équipes ont participé à un jeu questionnaire au rythme rapide,

testé la vitesse de rappel et les connaissances sur :

• la recherche sur les maladies allergiques;
• les chercheurs et les stagiaires du Réseau;
• le programme du PHQ d’AllerGen;
• les allergies et l’asthme dans la culture populaire; et
• des faits amusants sur Winnipeg et le Manitoba.

Le symposium était un événement de réseautage fantastique qui a ouvert la voie à un certain nombre d’occasions. Je suis certain que les rencontres que j’ai faites déboucheront sur des relations de travail, des occasions de collaboration et des partenariats.

Le Symposium nous a donné les outils pour travailler sur ces compétences transférables dans le but de devenir des scientifiques expérimentés et des communicateurs efficaces.

J’ai déjà commencé à mettre en application les compétences que j’ai acquises lors du séminaire Infographie pour les chercheurs et j’améliore mes affiches et mes présentations visuelles. L’atelier de simulation d’examen de demandes de subvention des IRSC était excellent et les compétences que j’ai acquises m’aideront à élaborer mes propres demandes de subvention à l’avenir.

Les membres du personnel hautement qualifié (PHQ) actuels et anciens d’AllerGen, notamment des étudiants de première année, des chercheurs boursiers de niveau postdoctoral, des analystes en investissement et des dirigeants pharmaceutiques, sont « rentrés à la maison » pour participer à la dernière conférence de recherche du Réseau, qui s’est tenue à Toronto du 27 au 30 janvier 2019.

Près de la moitié des 220 délégués étaient des stagiaires d’AllerGen, dont certains font partie du Réseau depuis plus d’une décennie. Au cours de la conférence de trois jours, les stagiaires ont renoué, collaboré et partagé leurs travaux de recherche entre eux et avec les experts internationaux, les conférenciers principaux et les dignitaires présents.

Concours d’affiches

Soixante neuf stagiaires, membres du personnel de recherche et chercheurs en début de carrière – représentant 16 universités et établissements d’enseignement affiliés – ont participé au concours d’affiches à l’intention des stagiaires, présentant leurs travaux de recherche dans le cadre d’une ronde de présentations orales éclair de 1 minute | 1 diapositive et de la présentation d’affiches évaluées par un jury.

Le concours a été coprésidé par Susan Elliott (Université de Waterloo), Gail Gauvreau (Université McMaster) et Kelly McNagny (Université de la Colombie-Britannique), 33 chercheurs d’AllerGen et représentants des partenaires agissant comme juges.

En plus des affiches universitaires traditionnelles, le concours comportait une catégorie Rendre la recherche accessible visant à partager les résultats de recherche avec un public non scientifique.

Des prix en argent ont été remis aux auteurs des affiches les plus populaires dans six catégories : premier cycle, maîtrise, doctorat, ouvert (boursiers de recherches postdoctorales, personnes en début de carrière), personnel de recherche et Rendre la recherche accessible.

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Présentations de recherche

Plusieurs stagiaires de niveau avancé ont également partagé leurs résultats de recherche lors des séances plénières de la conférence.

Meaghan Jones, professeure adjointe au Département de biochimie et de génétique médicale de l’Université du Manitoba, a présenté les résultats d’études épigénétiques réalisées dans le cadre de l’étude de cohorte CHILD; et Hind Sbihi, chercheur-boursier postdoctoral au BC Children’s Hospital Research Institute, a parlé de nouvelles recherches soulignant l’interaction entre l’environnement et le microbiome humain.

Dîner de réseautage à l’intention du PHQ

Le deuxième soir de la conférence, un dîner de réseautage à l’intention du PHQ a donné aux stagiaires l’occasion de discuter avec les dirigeants de la recherche d’AllerGen, les membres de comités et un invité spécial, le D^r David Bates, professeur à la Harvard School of Public Health, qui a prononcé le discours d’ouverture de la conférence.

La soirée a également célébré les réalisations des stagiaires du Réseau et reconnu les contributions des comités du Réseau axés sur les stagiaires d’AllerGen : le Comité de direction du Réseau des étudiants et des nouveaux professionnels d’AllerGen (RENPA) et le Comité consultatif sur les perspectives d’éducation et de formation supérieures (CCPEFS).

À ses débuts en 2005, le programme du PHQ d’AllerGen comptait seulement 83 stagiaires du Réseau qui travaillaient à des projets du Réseau. Grâce au soutien et aux conseils du Comité de direction du RENPA, qui est composé entièrement de stagiaires, et du CCPEFS, une équipe d’experts et de partenaires externes, le programme a jusqu’ici soutenu 1 723 chercheurs et stagiaires et investi 26,4 millions de dollars dans des programmes destinés au PHQ, dont 22,3 millions de dollars en soutien à la recherche et 4,1 millions de dollars en prix, subventions et bourses.

Ces investissements ont permis de propulser la carrière de jeunes chercheurs et cliniciens-chercheurs talentueux, de produire des diplômés éminemment aptes à l’emploi dans divers secteurs, et de renforcer la capacité de recherche du Canada à long terme.

Quand Laura Wang, âgée de 15 ans, a envoyé un courriel au D^r Tim Takaro, professeur à l’Université Simon Fraser (SFU), elle n’a jamais imaginé que cela la mènerait à l’étude de cohorte CHILD, à une carrière naissante en recherche et à un projet scientifique primé.

Passionnée de science depuis l’école intermédiaire, l’étudiante de 10^e année de Burnaby (C. B.) a décidé de trouver quelqu’un qui pourrait l’aider à apprendre ce qu’il faut pour devenir une « vraie » chercheuse. Elle a donc googlé l’Université Simon Fraser et a consulté la liste des membres du corps professoral. « La biographie du D^r Takaro a retenu mon attention parce qu’il s’intéresse à la santé des enfants et aux maladies chroniques. Je lui ai donc envoyé un courriel à l’improviste. Je ne m’attendais jamais vraiment à ce qu’il me réponde », dit M^me Wang.

Mais le professeur Takaro l’a fait. Il a également invité M^me Wang à se rendresur le campus de l’Université Simon Fraser pour le rencontrer avec Jaclyn Parks, stagiaire d’AllerGen et étudiante à la maîtrise et associée de recherche de l’Université.

Cette réunion a mené à une collaboration de 12 mois au cours de laquelle l’adolescente a travaillé sous la supervision et l’orientation du D^r Takaro et de M^me Parks pour étudier les effets de la poussière domestique sur le développement des allergies et de l’asthme chez les enfants.

À l’aide du codage et des modèles produits par M^me Parks, M^me Wang a analysé des échantillons de poussière domestique recueillis dans les maisons des enfants participant à l’étude de cohorte CHILD, au moment où ceux ci avaient trois mois et a comparé les données aux résultats des tests d’allergie cutanée des enfants à l’âge de trois ans, ainsi qu’aux données sur la respiration sifflante, qui indiquent à quelle fréquence un enfant a vécu des épisodes répétés de sifflement dans la poitrine pendant sa petite enfance.

M^me Wang a résumé ses résultats de recherche et les a présentés à la Foire scientifique régionale du Grand Vancouver (GVRSF). « Nous avons démontré que la présence d’endotoxines dans la poussière à l’âge de trois mois est associée à un effet protecteur contre l’asthme et les allergies », dit elle.

« Nous étions enthousiastes à l’idée que ces résultats laissent entendrequ’il est bon que les bébés soient exposés aux endotoxines présentes dans la poussière domestique, ce qui pourrait aider à renforcer le système immunitaire et à réduire le risque d’allergies et d’asthme à l’âge de trois ans. »

Le fait de s’être classée au premier rang lors de la GVRSF a permis à M^me Wang de participer à l’Expo sciences pancanadienne, qui s’est tenue à Fredericton (Nouveau Brunswick), du 11 au 17 mai 2019.

Laura remporte l’or à la Foire scientifique régionale du Grand Vancouver en avril 2019

Grâce à l’article qu’elle a présenté lors de la compétition nationale sous le titre « Endotoxin's Association with Wheeze and Atopy » (association de l’endotoxine avec la respiration sifflante et l’atopie), M^me Wang a remporté une médaille de bronze et a reçu ses bourses d’entrée aux programmes de sciences de l’Université d’Ottawa et de l’Université Western. Elle a également reçu une Bourse pour jeunes chercheurs canadiens et un prix en argent de 1 000 $.

Exposition de Laura à l’Expo sciences pancanadienne de 2019, à Fredericton (N. B.)

Les Instituts de recherche en santé du Canada (IRSC) ont également décrit les résultats obtenus par M^me Wang à partir de l’étude CHILD dans leur publication « Les visages de la recherche en santé ».

M^me Wang poursuit sa collaboration avec ses mentors de l’étude de cohorte CHILD afin de préparer les données en vue de leur examen par des pairs, ce qui mènera à une publication libre d’accès par la revue STEM Fellowship Journal, qui fait partie du prix qu’elle a remporté dans le cadre de l’Expo sciences pancanadienne.

« Je suis tellement heureuse que l’interaction de Laura avec l’étude de cohorte CHILD ait nourri sa passion pour l’exploration scientifique », souligne la D^re Padmaja Subbarao, pneumologue à l’Hôpital pour enfants malades de Toronto et directrice de l’étude de cohorte CHILD.

« Tous les chercheurs de l’étude CHILD de partout au pays ont hâte d’en apprendredavantage sur ses réalisations futures. Elle représente vraiment la prochaine génération de jeunes chercheurs canadiens exceptionnels. »

Lien vers : reAction  |  « Les visages de la recherche en santé »

Le Réseau des étudiants et des nouveaux professionnels d’AllerGen (RENPA) est un programme d’adhésion ouvert aux stagiaires (depuis les étudiants de premier cycle jusqu’aux boursiers de recherches postdoctorales), aux membres du personnel de recherche, et aux chercheurs en début de carrière qui travaillent dans le domaine des affections allergiques au Canada.

Le RENPA est régi par un comité directeur élu, qui se réunit par téléconférence cinq fois par année. La présidente du RENPA siège au conseil d’administration d’AllerGen à titre d’observatrice et est membre votante à part entière du comité consultatif sur les perspectives d’éducation et de formation supérieures (CCPEFS). La vice-présidente du RENPA siège à titre d’observatrice au comité de gestion de la recherche (CGR) d’AllerGen.

On February 11, 2017, AllerGen HQP Laura Feldman joined an exclusive audience of more than 100 women and girls to celebrate the 2017 International Day of Women and Girls in Science, held at Facebook Canada’s headquarters in Toronto, ON.

AllerGen supports women in science to develop advanced-stage research expertise. Through its diverse initiatives, AllerGen’s HQP program has attracted and retained a high proportion of female researchers in a gender ratio that exceeds the national average according to data collected by the Natural Sciences and Engineering Research Council of Canada (NSERC).

Tout d’abord, il y avait un livre à succès international. Un film documentaire passionnant est maintenant diffusé en Amérique du Nord en 2019.

Le sujet? L’importance de la présence des microbes en bas âge pour la santé des enfants.

Plus précisément, comment les bactéries bénéfiques de notre corps peuvent être modifiées par notre environnement, favorisant l’apparition d’affections et de maladies comme l’obésité, le diabète, l’asthme et les allergies – en particulier chez les enfants.

Reposant sur les meilleures publications scientifiques à ce jour, y compris les découvertes issues de recherche publiées de l’étude de cohorte CHILD, le film Let Them Eat Dirt: The Hunt for our Kids’ Missing Microbes (laissez les manger de la saleté : à la recherche des microbes disparus chez nos enfants) établit des liens avec de jeunes familles, des chercheurs et des médecins pour déterminer ce qui nuit à notre microbiome et apprendrece qui peut être fait pour renverser cette dangereuse tendance.

Le film met en vedette le microbiologiste de calibre mondial B. Brett Finlay (distingué professeur Peter Wall, Université de la Colombie-Britannique) et l’experte en microbiome Marie-Claire Arrieta (professeure adjointe, Université de Calgary), auteurs du livre à succès de 2016.

On y présente des entrevues avec des chefs de file scientifiques du domaine, y compris des chercheurs d’AllerGen, des enfants inscrits à l’étude de cohorte CHILD, ainsi que des parents, des enfants, des médecins, des travailleurs de la santé et d’autres professionnels qui aident à expliquer la science et à partagent leurs expériences.

B. Brett Finlay, auteur, en compagnie de la M^me Diana Royce, directrice général d’AllerGen, à l’occasion d’une projection spéciale de Let Them Eat Dirt le 13 mars 2019, à Vancouver (C. B.)

Parmi les entrevues, le codirecteur de l’étude de cohorte CHILD, le D^r Stuart Turvey (professeur, Université de la Colombie-Britannique), fait la lumière sur le lien entre l’exposition aux microbes au début de la vie et la santé à long terme, en mettant particulièrement l’accent sur l’asthme; et la coresponsable du site de l’étude de cohorte CHILD au Manitoba, Meghan Azad (professeure adjointe, Université du Manitoba) nous aide à comprendrepourquoi le lait maternel devrait être considéré comme le premier « médicament personnalisé ».

Le film Let Them Eat Dirt: The Hunt for our Kids’ Missing Microbes sera lancé en Amérique du Nord en 2019. Le film a été financé dans le cadre de l’Initiative stratégique d’AllerGen et a été produit par Rivkah Beth Medow, productrice lauréate d’un Emmy Award.

Pour marquer l’aboutissement de 14 années de recherche, de mobilisation des connaissances, de commercialisation, et de renforcement des capacités des stagiaires, AllerGen a tenu sa neuvième et dernière conférence de recherche, du 27 au 30 janvier 2019, à Toronto (Ontario).

Sous le thème Un passé percutant ~ Un avenir formidable, la conférence comportait trois journées bien remplies faisant état des résultats de recherche du Réseau; des plus récentes initiatives d’application, d’échange et de transfert des connaissances; et de nouvelles possibilités de réseautage et de création d’un héritage.

Le programme comprenait six conférenciers principaux de calibre mondial, neuf groupes de discussion présentant 38 exposés de recherche, 73 affiches scientifiques et présentations orales par des stagiaires, ainsi qu’une soirée de gala de remise de prix et de reconnaissance, y compris la présentation des premiers Prix du Mentorat Michelle Harkness.

Conférenciers principaux et sujets abordés :

• D^r David Bates de la Harvard School of Public Health : Les dossiers de santé électroniques et la façon dont les mégadonnées peuvent offrir de nouvelles perspectives
• Professor Timothy Caulfield de l’Université de l’Alberta : La science tordue – Un appel à l’action
• D^r James Gern de l’Université du Wisconsin : Déchiffrer les équations de l’asthme chez les enfants
• D^r Leroy Hood de l’Institut de biologie des systèmes : La médecine du XXIe siècle transformera les soins de santé
• D^re Kari Nadeau du Sean N. Parker Center for Allergy and Asthma Research de l’Université Stanford : L’avenir des allergies alimentaires
• D^re Sally Wenzel de l’Université de Pittsburgh : La médecine de précision dans l’asthme – de la biologie aux produits biologiques

Plus de 220 délégués ont participé; près de la moitié étaient des stagiaires actuels ou anciens d’AllerGen et beaucoup étaient des chercheurs du Réseau ou des membres de comités qui font partie d’AllerGen depuis sa création.

Avec l’appui d’une subvention de planification et de dissémination des IRSC, l’événement a donné lieu à un forum unique d’échange de connaissances dans le cadre duquel les partenaires héritiers et intervenants de tous les secteurs d’AllerGen ont collaboré avec les chercheurs et les stagiaires du Réseau pour mettre en valeur les nombreuses réalisations et retombées issues des investissements en recherche réalisés par AllerGen en partenariat.

Les membres de quatre familles canadiennes participant à l’étude de cohorte CHILD – une de chacune des provinces représentées – ont été intégrés au programme d’une journée sur l’étude CHILD. Les enfants et leurs parents faisaient partie d’un groupe de discussion dans le cadre duquel ils ont discuté avec des chercheurs, des cliniciens et des groupes communautaires de leur participation à l’étude, de ce que leur participation a signifié pour eux et de la façon dont le processus pourrait être amélioré, de leurs motivations à continuer de participer à l’étude pendant des années à venir, et de la façon dont leur participation a éclairé leurs points de vue sur la science et suscité leur intérêt pour celle ci.

La conférence a également mobilisé des intervenants de l’industrie, du gouvernement et de la pratique clinique pour présenter conjointement les réalisations du Réseau en matière de recherche; élaborer des stratégies de mobilisation des connaissances pour diffuser les résultats de recherche; et explorer les possibilités de commercialisation, d’application clinique et de mobilisation des connaissances futures et durables.

Des représentants d’Asthme Canada, d’UNICEF Canada et du projet Sandbox ont partagé leurs expériences en tant que membres du Comité consultatif des intervenants sur la mobilisation des connaissances de l’étude de cohorte CHILD et ont parlé de l’importance d’habiliter les familles, les collectivités et les sentinelles d’information grâce à des recherches accessibles fondées sur des données probantes qu’ils valorisent et auxquelles ils font confiance.

Le programme du consortium Clinical Investigator Collaborative (CIC) d’AllerGen comprenait une présentation intitulée « The role of clinical models in drug development » (le rôle des modèles cliniques dans la mise au point de médicaments) par Paul Newbold, représentant d’AstraZeneca, partenaire industriel du CIC.

Santé Canada, Food Allergy Canada, la Société canadienne de pédiatrie (SCP) et la Société canadienne d’allergie et d’immunologie clinique (SCAIC) ont tous contribué au programme de la National Food Allergy Strategic Team (NFAST), soulignant comment AllerGen et ses partenaires ont changé le paysage mondial de la recherche sur les allergies alimentaires.

La conférence a mis en lumière l’héritage de l’innovation qu’AllerGen a forgé depuis 2005 et a ouvert la voie à des collaborations continues entre groupes multisectoriels après les RCE, dont les perspectives, les expériences et les points de vue uniques permettront l’adoption rapide et efficace des connaissances du Réseau pour les années à venir.

Le D^r Malcolm Sears, directeur fondateur de l’étude CHILD, en compagnie de quatre participants à l’étude lors de la Conférence de recherche de 2019

Témoignages   |  Photos |  Commanditaires

AllerGen NCE Inc. (AllerGen) is selected for support in the 2004 round of applications for new Networks of Centres of Excellence (NCEs).

Beginning in fall 2004, AllerGen engages in a wide range of start-up activities, including the appointment of an outstanding board of directors and related committees, the evaluation and funding of Network supported research projects, the recruitment of researchers, trainees and Administrative Centre staff and the identification of performance indicators.

NCE funding

The NCE 2004-05 Annual Report announces the selection of AllerGen for funding.

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Board of Directors

AllerGen recruits it's first Board of Directors line-up.

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Host Institution

McMaster University signs on to serve as host institution.

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AllerGen launches a national clinical trials consortium—the AllerGen Clinical Investigator Collaborative (CIC).

The consortium consists of four research centres that evaluate the potential effectiveness of new molecules proposed to treat airway inflammation and simultaneously study the mechanics of allergic disease.

Clinical Investigator Collaborative

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First Research Conference

AllerGen's first Annual Research Conference, Innovation from Cell to Society, draws over 120 delegates to Toronto, ON.

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CAIDATI training program

AllerGen's Canadian Allergy and Immune Diseases Advanced Training Inititaive (CAIDATI) aims to build training capacity nationally.

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First slate of projects approved

27 proposals are accepted for funding across the Network’s five research themes.

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Research themes consolidated

AllerGen's five research themes are consolidated into three programmatic thrusts.

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International Partnership Initiative (IPI)

AllerGen's IPI fosters collaboration with five international allergic disease research organizations.

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1^st Poster Competition

AllerGen's 1^st adjudicated poster competition is held as part of its 2^nd research conference.

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1^st Trainee Symposium

AllerGen's inaugural Trainee Symposium, Advancing Professional Excellence, is held in King City, ON.

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ASNPN HQP Network

AllerGen's ASNPN is established to foster networking, knowledge exchange and skills development among trainees.

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Birth cohort pilot

AllerGen seed-funds a pilot birth cohort project: Mini-CHILD, exploring the onset and development of allergic disease.

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Food allergy research

AllerGen's CanGoFar team studies new ways to diagnose and treat food allergies.

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AllerGen-GABRIEL partnership

AllerGen partners with the pan-European GABRIEL consortium in the largest-ever study of genetic associations for asthma.

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3^rd Research Conference

Over 200 Canadian and international delegates attend AllerGen's 3^rd Research Conference in Banff, Alberta.

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Topigen partnership

AllerGen and bio-pharmaceutical company Topigen partner to provide hands-on training.

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2^nd Trainee Symposium

Thirty trainees from 10 universities attended the 2^nd Trainee Symposium, Your Entrepreneurial Future, in King City, ON.

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NCE funding renewal

AllerGen successfully passes its first mid-term review and its NCE funding is renewed to 2012.

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CHILD Study launch

AllerGen's birth cohort study is launched in response to a Ministerial report on children's health in Canada.

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Cross-programmatic research teams

Four multidisciplinary AllerGen teams form to focus on areas of research priority.

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Asthma and low-income families

An AllerGen study reveals that children from low-income families have less adequate asthma control.

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4^th Research Conference

AllerGen holds its fourth annual Research Conference, From Cell to Society⁴ in Ottawa, ON.

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3^rd Trainee Symposium, Poster Competition

AllerGen holds its third Trainee Symposium, Science, Society and Beyond, in Victoria, BC.

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Asthma-related genetic database

An AllerGen team creates a global online resource for allergy and asthma researchers.

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KT tool for researchers

AllerGen creates an online tool to help researchers develop knowledge translation plans for their projects.

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Traffic-related air pollution

New research explores the impact of traffic-related air pollution on the development of asthma in children.

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Karolinska exchange program

AllerGen collaborates with the Swedish Karolinska Institutet to offer trainees international exchange opportunities.

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5^th Research Conference

AllerGen holds its fifth annual Research Conference, From Cell to Society⁵ in Québec City, QC.

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4^th Trainee Symposium, Poster Competition

AllerGen holds its fourth Trainee Symposium, Becoming Future Leaders: Challenges and Successes, in Montréal, Québec.

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Food allergy prevalence data

AllerGen's SCAALAR study provides the first food allergy prevalence data for Canada and influences food labelling regulations.

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Going Global Germany

AllerGen holds a collaborative workshop in Berlin and signs MOUs with two German institutions.

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Inaugural Café Scientifique

AllerGen hosts a public knowledge translation event: The Allergy and Asthma Epidemic: Can We Prevent or Cure it?

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Anaphylaxis registry

AllerGen's Cross-Canada Anaphylaxis REgistry (C-CARE) is launched as a Strategic Initiative led by Dr. Ann Clarke.

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Emerging Clinician-Scientist Fellowship

AllerGen launches the highest annual award value Fellowship to increase the number of Canadian clinician-scientists in allergy and clinical immunology.

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Success Stories share research breakthroughs

AllerGen publishes the first issue of Success Stories magazine to give Canadians information on new research into asthma, allergies and anaphylaxis.

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  $36.5 million renewal

  Following 18 months of consultation, reporting and strategic planning, the NCE renews AllerGen's funding to 2019. Read more

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  New international trainee program

  AllerGen launches the International Trainee Exchange Program. Read more

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  CHILD achieves recruitment goal

  The CHILD Study recruits 3,600 pregnant mothers, representing more than 10,000 participants. Read more

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  Awards for online anaphylaxis course

  The CSTD recognizes AllerGen and partners for How to C.A.R.E. for Students at Risk of Anaphylaxis: What Educators Need to Know. Read more

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  1^st Emerging Clinician-Scientist Fellowship awarded

  Dr. Moshe Ben-Shoshan is the inaugural winner of this prestigious fellowship. Read more

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  Integrated research strategy 2012-2019

  AllerGen's new Strategic Plan integrates its research programme into three Legacy Projects and three Enabling Platforms. Read more

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  7^th Research Conference

  AllerGen’s Seventh Research Conference, Innovation from cell to society⁷, is held in Toronto, ON. Read more

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  6^th Trainee Symposium

  Forty-four trainees participate in AllerGen's 6^th Trainee Symposium in Halifax, Nova Scotia. Read more

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  New Chairman of the Board

  Dr. Howard Bergman assumes the role of Board Chair upon the retirement from that position of Dr. Graham Scott. Read more

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  CHILD microbiome results

  Drs Meghan Azad and Anita Kozyrskyj find the infant gut microbiota is influenced by mode of delivery and infant diet. Read more

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  2^nd Emerging Clinician-Scientist Fellowship

  AllerGen awards its prestigious $250,000 Fellowship to Dr. Philippe Bégin. Read more

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  7^th Trainee Symposium

  Fifty-one trainees attend this professional development event in Calgary, Alberta. Read more

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  Aboriginal engagement

  Investigators complete studies aiming to provide First Nations, Inuit and Métis communities with asthma and allergy resources. Read more

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  Five Success Stories published

  AllerGen distributes its fifth issue of Success Stories magazine to over 1,200 Network participants, partners and knowledge users. Read more

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  2^nd Café Scientifique

  AllerGen hosts a Café Scientifique entitled Preventing children’s seasonal asthma spikes: What parents, teachers and the public need to know. Read more

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  NCE partnership for allergy testing

  AllerGen and the PROOF Centre join forces to develop tests for allergic asthma. Read more

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  Summer Studentships launched

  Ten undergraduate students receive Studentships in the program's first year. Read more

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  National strategy for asthma care

  Dr. Teresa To leads an effort to ensure uniform, high-quality asthma care across Canada. Read more

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  CIC expansion

  AllerGen's Clinical Investigator Collaborative (CIC) adds severe asthma and allergic rhinitis to its expertise. Read more

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  GET-FACTS launch

  This CIHR-supported initiative advances the KT goals of AllerGen's CanFAST Legacy Project. Read more

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  Asthma clinic in El Salvador

  Clinica del asma: Dr. Dean Befus opens in El Salvador's National Lung Hospital. Read more

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  Allergy Pals online

  Anaphylaxis Canada's peer-support program for food allergic kids is based on AllerGen research. Read more

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  1^st Scientific Meeting

  107 leading researchers and clinicians attend AllerGen’s first Network-wide Scientific Meeting. Read more

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  CHILD Study grant

  The CHILD Study receives a $1M, five-year CIHR operating grant. Read more

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  C-CARE recruitment

  AllerGen's anaphylaxis registry recruits its first 1,000 participants. Read more

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  CRRN partnership

  AllerGen supports the establishment of the Canadian Respiratory Research Network. Read more

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  Co-hosted poster competition

  AllerGen and CSACI co-host a trainee poster competition. Read more

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  8^th Trainee Symposium

  Over 50 trainees gather in Montreal, QC, for AllerGen's eighth Trainee Symposium. Read more

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  Food allergy in vulnerable populations

  CanFAST investigators publish results of the first survey to estimate the prevalence of food allergy among vulnerable Canadians. Read more

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  Air pollution sensors at Pan Am Games

  A device developed by AllerGen researchers monitors air pollution during the Toronto 2015 Pan Am Games. Read more

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  CIC discovery

  AllerGen's clinical trials consortium discovers that an antibody can reduce asthma symptoms. Read more

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  Air pollution and asthma risk

  CHILD data reveals relationship between early exposure to air pollution and increased allergy risk. Read more

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  Early-life environmental exposures

  CHILD researchers assess indoor and outdoor environmental exposures for 3,217 infants. Read more

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  AllerGen-Stanford collaboration

  AllerGen enables young scientists to train with a food allergy leader at Stanford University. Read more

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  HQP video competition

  AllerGen trainees compete to create engaging, accessible videos about their research. Read more

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  3^rd Emerging Clinician-Scientist Fellowship

  Dr. Marylin Desjardins becomes the third recipient of AllerGen's major fellowship award. Read more

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  Allergy and Asthma Portal

  AllerGen launches the world’s most comprehensive database of the genes, proteins, and pathways associated with allergic disease. Read more

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  2014 Poster Competition

  AllerGen trainee research is showcased at a clinically-oriented conference. Read more

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  2^nd Scientific Meeting

  Seventy-one participants report on research progress and work to collectively update the Network’s research priorities to 2019. Read more

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  9^th Trainee Symposium

  Fifty-one HQP attend this professional development event, which features a grant review panel workshop. Read more

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  Travel Awards Program growing

  AllerGen’s Travel Awards Program, the Network’s most highly subscribed HQP program, continuers to grow. Read more

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  NCE confirms AllerGen funding to 2019

  The NCE program approves the final three years of funding for AllerGen. Read more

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  4 gut bacteria protect against asthma

  CHILD data show that infants with low levels of four gut bacteria have a higher risk of developing asthma. Read more

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  Antibiotics in birth affect microbiome

  CHILD research finds antibiotic use during delivery associated with a microbial imbalance in the infant gut microbiota. Read more

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  Building a national food allergy strategy

  AllerGen food allergy researchers hold a national stakeholder consultation to discuss developing a national strategy. Read more

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  Legacy partnership funds Fellowship

  A partnership with CAAIF ensures ongoing support for AllerGen's Emerging Clinician-Scientist Fellowship. Read more

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  CHILD video wins CIHR competition

  CHILD's whiteboard video wins first place in CIHR's 2015 "IHDCYH Talks" competition. Read more

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  1^st webinar series

  AllerGen hosts a series of webinars on Planning for Research Success. Read more

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  10^th Trainee Symposium

  A decade after its first symposium, AllerGen welcomes 54 HQP back to Toronto for its tenth. Read more

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  New Board Chair, Assoc. Scientific Director

  Dr. Pieter Cullis becomes AllerGen's fourth Board Chair; Dr. Kelly McNagny becomes AllerGen's first Associate Scientific Director. Read more

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  4^th Emerging Clinician-Scientist Fellowship

  Dr. Catherine Biggs becomes the fourth Fellowship holder since the award's launch in 2011. Read more

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  Fruit and cognitive development

  CHILD research finds that one-year-olds perform better on IQ tests if their moms ate more fruit while pregnant. Read more

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  Artificial sweeteners and infant BMI

  CHILD data show that consuming artificial sweeteners while preganant may put infants at higher risk of obesity. Read more

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  CIHR grants $6M to CHILD

  Four projects using CHILD data receive 5-year, $2M grants from CIHR. Read more

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  AllerGen research changes library policy

  CanFAST research findings influence food policy in Markham public libraries. Read more

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  CANUE consortium launched

  A new pan-Canadian urban health research effort led by an AllerGen investigator will leverage CHILD data. Read more

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  C-CARE measures anaphylaxis rates in kids

  AllerGen's national registry finds anaphylaxis is increasing among children. Read more

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  AllerGen White Paper exposes CAM claims

  A study of over 400 "alternative medicine" clinics finds over half make unproven allergy/asthma claims. Read more

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  Late introduction, higher food allergy risk

  CHILD research shows that delaying the introduction of allergenic foods to infants may increase their risk of developing a food allergy later. Read more

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  New CHILD video on air pollution

  A new video explores the CHILD research finding that early exposure to traffic pollution increases one's allergy risk. Read more